

Album en vedette

- 14 FÉVR. 2025
- 21 chansons
- $ome $exy $ongs 4 U · 2025
- Views · 2016
- $ome $exy $ongs 4 U · 2025
- Take Care (Deluxe Version) · 2011
- $ome $exy $ongs 4 U · 2025
- Tha Carter IV (Complete Edition) · 2011
- Certified Lover Boy · 2021
- More Life · 2017
- $ome $exy $ongs 4 U · 2025
- Scorpion · 2018
Albums indispensables
- Drake nous invite à parcourir les rues de son Toronto natal dans Views, une superbe collection de rimes séductrices et d’arrangements soignés qui se distingue du génie spontané de ses dernières compilations. Fier et bien chez lui, le rappeur s’exclame à coup de rythmes retentissants dans « Hype » et retourne à ses origines modestes dans « Weston Road Flows », avant de rejoindre Rihanna dans un autre numéro torride à souhait. Entre la chaleur des Caraïbes de « One Dance » et la solitude froide de « Fire & Desire », Drake oscille entre vulnérabilité et assurance.
- Drake confronte avec sang-froid ses détracteurs dans cette collection de 17 chansons originales. Parfois pensives, parfois impétueuses, les paroles cinglantes du jeune rappeur transmettent des réflexions profondes sur sa vie, sa mort, son art, et la fidélité de vieux amis. Drake s’entoure de collaborateurs qui viennent rehausser un recueil impressionnant, où l’on entend par moments les rythmes profonds de son acolyte de longue date Noah ''40'' Shebib, les notes titubantes de la productrice Wondagurl, ainsi que le rap percutant de son mentor Lil Wayne.
- Titre bizarrement prophétique pour ce troisième album studio. Comme si le Drake de 2013, déjà en plein contrôle de son art, savait qu’il allait passer de rappeur torontois respecté à superstar internationale. Rempli de succès instantanés et s’étant attiré les faveurs de la critique, Nothing Was the Same transpire la confiance assumée (« Tuscan Leather »), mais il s’en dégage aussi beaucoup de solitude et d’amertume (« Too Much »).
- Comme son titre le suggère, Take Care (2011) reflète l’idée que les meilleures œuvres exigent du temps. Après Thank Me Later, un premier album que Drake considère lui-même comme précipité, il convoque le génie musical de Noah "40" Shebib, avec qui il a inventé le fameux son de Toronto. Cet hybride entre le rap et le R&B est, déjà en 2009, présent sur son célèbre mixtape So Far Gone. Le pari est relevé. À peine dans la vingtaine, l’enfant acteur devenu rappeur a trouvé son identité. Au lieu de reproduire l’image clichée de ce que « devrait » être un rappeur, il se montre sous son vrai jour dans des pièces comme « Marvins Room », un appel alcoolisé qui fait le tour de la planète. Dans « Headlines », un des grands moments pop de Take Care, Drake avoue que la réception de Thank Me Later l’a en partie motivé : « I had someone tell me I fell off, ooh, I needed that » [librement : « Quelqu’un m’a dit que j’avais fait un flop, oh, j’en avais besoin »]. Cette façon de rapper-chanter avec honnêteté lui permettra de devenir un phénomène culturel et inspirera une vague de hip-hop commercial drapé de vulnérabilité.
- Quand Thank Me Later du Torontois Drake est paru en 2010, la planète hip-hop en a pris pour son rhume. Cette mixture de musique ambiante, d’arrangements subtils et de textes exprimant la fragilité émotionnelle du rappeur (chose rare dans ce genre musical) faisait office d’ovni dans le monde un peu macho du hip-hop. Et vous savez quoi? Aujourd’hui, cette sensibilité n’est plus considérée comme risible et on dit un gros merci à Drake pour ce changement de paradigme. Ce Thank Me Later est un important disque de hip-hop… et c’est un artiste bien de chez nous qui l’a conçu!
- 2025
- 2023
- 2023
- 2023
- La star de Toronto redéfinit les codes du hip-hop.
- Les histoires créatives d'un maître de la culture hip-hop.
- Son flow mélodique enflamme des beats variés et soignés.
- Les icônes du rap enchaînent les succès dans leur tournée commune.
- Rencontre à cœur ouvert entre le rap et la passion.
Compilations
- 2019
Émissions de radio
- Des mix du collectif de Toronto, choisis par Oliver El-Khatib.
- Comment OVO a concrétisé tous les espoirs de Drake.
Plus à regarder
À propos de : Drake
Quelques années après avoir connu son premier succès populaire avec So Far Gone, paru en 2009, Drake parcourait une galerie d’art de Los Angeles lorsqu’une œuvre a capté son attention : une enseigne en néon proclamant « LESS DRAKE, MORE TUPAC » (« MOINS DE DRAKE, PLUS DE TUPAC »). D’abord gêné et fâché, tenté par l’envie d’arracher l’œuvre du mur, il l’a plutôt achetée. Après tout, a-t-il réalisé, si quelqu’un met votre nom à côté de celui de 2pac, même si c’est pour s’en moquer, il est probable que vous fassiez quelque chose de valable. Né Aubrey Drake Graham à Toronto en 1986, Drake est devenu – comme 2pac – la voix d’une génération, une sorte de prisme dans lequel se décomposent divers fragments de la culture pop de l’époque. Est-il un chanteur R&B qui rappe, ou un rappeur qui chante? Est-il réellement triste ou joue-t-il un rôle? Et si tout cela est vrai, comment un type aussi talentueux, travaillant et intuitif peut-il être aussi déprimé? Dès le départ, il y a toujours eu quelque chose de différent chez lui. Il peut être sensible, ouvert et vulnérable, mais aussi incroyablement brutal. Il est capable de la plus sincère et belle des promesses (« Take Care ») comme du plus bête des appels en état d’ébriété (« Marvins Room »). Il peut même vous convaincre de son statut de laissé pour compte depuis le toit du monde où il se tient (« Started From the Bottom »). Les critiques – et elles ont été nombreuses – aiment à rappeler qu’il a amorcé sa carrière en tant qu’acteur dans la série canadienne pour ados Degrassi : La nouvelle génération. Mais avant tout, Drake s’est affirmé comme un être humain à part entière, non pas écrasé par ses contradictions, mais plutôt caractérisé par celles-ci. Si les sentiments demeurent les mêmes – et toujours à l’avant-plan –, les sonorités qui les habillent, elles, changent constamment, en bonne partie grâce à son complice de longue date Noah “40” Shebib. Un peu de dancehall ici (« One Dance »), un peu de house là (« Passionfruit »), une touche de bounce de la Nouvelle-Orléans (« Nice for What »), du boom bap façon Wu-Tang (« Started From the Bottom »), du trap soul (« Hotline Bling »)… Comme Kanye, Drake est un curateur autant qu’un créateur. C’est un artiste capable de réunir une poignée de collaborateurs provenant d’horizons divers et de les rassembler de manière cohérente afin de satisfaire à sa vision. C’est précisément cette approche qui en a fait l’un des rappeurs et des artistes pop les plus déterminants de sa génération. « Je passe vraiment beaucoup de temps dans mon petit monde », disait-il à Zane Lowe, sur Beats 1, en 2016. « Mais lorsque je prends du recul pour voir les choses dans leur ensemble, c’est généralement [en studio] que ça se produit. Même si je n’aborde pas des sujets de front dans mes chansons, je tente de faire une musique inclusive, qui transcende les genres, les nationalités, qui essaie d’unir les gens. Parce qu’au fond, c’est à ça que ça sert. »
- DE
- Toronto, Ontario, Canada
- NAISSANCE
- October 24, 1986
- GENRE
- Hip-Hop/Rap